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Cette année après une ¨digestion¨ un peu longue, j'entame une nouvelle série « La Tuerie du Cochon ». Il y a plus de deux ans, j'ai eu l'opportunité de partager une expérience devenue rare, à notre époque de remise en question de la pensée/nourriture.
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Comme de nombreux peintres avant moi, j'ai voulu me coltiner en peinture avec la viande « utile à la vie », avec la chair, les tripes, la mort. Une profonde émotion esthétique m'a envahie tout au long de ces deux jours de transformation de la matière. C'était très sérieux, mais joyeux et festif tout à la fois. Des tremblements de froid et d'émotion ont accompagné les sentiments de paix mêlés de stupeur, et d'émerveillement que j'ai ressentis.
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Cochon 1
(Embarquement pour 6 pieds sous terre)
C'est le tableau n°1 de la série du cochon, mais je ne l'ai pas peint le premier.
De bon matin nous sommes allés chercher le cochon au monastère où il a été élevé.
Moi aussi j'ai été éduquée chez les soeurs !?
De bon matin nous sommes allés chercher le cochon au monastère où il a été élevé.
Moi aussi j'ai été éduquée chez les soeurs !?
Cochon 2
Deuxième volet, c'est la mise à mort. À la carabine. C'est un ring ou une arène : circulation du regard. Jeu de perspective en vue plongeante et frontale
Cochon 3
Je suis presque sûre que ce sera le volet n°3 de l'odyssée du cochon, même si je l'ai peint le premier.
Nous sommes arrivés au moment ou le pire est passé, l'animal mort est présenté à l'officient pour recueillir le sang du boudin et attaquer la très picturale découpe. Évidemment, j'écris toujours depuis mon point de vue de peintre...
Nous sommes arrivés au moment ou le pire est passé, l'animal mort est présenté à l'officient pour recueillir le sang du boudin et attaquer la très picturale découpe. Évidemment, j'écris toujours depuis mon point de vue de peintre...
Cochon 4
Le sang du boudin